
Du 17 au 20
novembre, l’Assemblée nationale examinera la proposition de loi de "Sécurité
globale", soutenue par le gouvernement. Si une telle loi entrait en vigueur en
l’état, elle constituerait une grave atteinte au droit à l’information, à la
liberté d’expression, au respect de la vie privée et à la liberté de
manifestation.
A l’heure actuelle, l’ensemble des
syndicats de journalistes (SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes, Info’Com-CGT et
SGJ-FO), la Fédération internationale des journalistes, la Fédération
européenne des journalistes, plus de 100 ONG de défense des droits de l’homme,
ainsi que la plupart des sociétés de journalistes ou de rédacteurs de la presse
d’information, le Syndicat de la magistrature, la Ligue des droits de l’homme,
Reporters sans frontières, Greenpeace France, Amnesty International… appellent le
Parlement à rejeter cette proposition de loi liberticide.

Dans un avis publié dès le 3
novembre 2020, la Défenseure
des droits, Claire Hédon, considère que cette proposition de loi
soulève des risques considérables d’atteinte à plusieurs droits fondamentaux,
notamment au droit à la vie privée et à la liberté d’information. De même, la Commission nationale consultative
des droits de l’homme (CNCDH) relève, entre autres, que "le soutien apporté par le Gouvernement à la proposition de loi
relative à la sécurité globale, proposée par des députés de la majorité et
déposée le 20 octobre 2020 à l’Assemblée nationale, ainsi que le déclenchement
d’une procédure accélérée sont emblématiques de la dégradation du débat
démocratique".
Aussi, les organisations syndicales de journalistes SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes, Info’Com-CGT et
SGJ-FO, la Fédération internationale des
journalistes, la Fédération européenne des journalistes, ainsi que la
Ligue des droits de l’Homme (LDH) et un grand nombre d’organisations professionnelles, d’associations et de collectifs appellent à participer au rassemblement
organisé ce mardi 17 novembre, à partir de 18 heures, place
Edouard-Herriot (derrière l’Assemblée nationale).
A noter qu’un second rassemblement
citoyen, avec les associations humanitaires, de défense des droits de l’Homme,
collectifs, partis et syndicats, est d’ores et déjà envisagé, pour le samedi 21
novembre, sur le Parvis des droits de l’Homme, place du Trocadéro, à Paris.
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