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Retrait de la loi Sécurité globale : nouvelle Marche des libertés le 5 décembre

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    Marche des libertés du 28 novembre 2020 , à Paris / (c) Ishta La cacophonie la plus complète règne au sein du gouvernement et de la majorité parlementaire après l ’ annonce, ce lundi 30 novembre, de la réécriture intégrale de l ’ article 24 de la proposition de loi Sécurité globale. Pour faire bonne figure aux yeux de l ’ opinion après le succès sans précédent des mobilisations populaires du 28 novembre , le gouvernement et la majorité parlementaire tentent d’éteindre le feu qu ’ ils ont eux-mêmes allumé.   Ils essaient de sortir l ’ article 24 de la proposition de loi Sécurité globale... pour mieux inclure ses dispositions dans l'article 25 de la loi sur le séparatisme. Et les articles 21 et 22 sont toujours là, visant l'instauration d'outils de surveillance de masse. L ’ utilisation des drones avec caméras (article 22) menace la liberté d ’ expression et de manifestation et rend illusoire la protection des sources des journalistes et lanceur·ses d ’ alerte.

Appel pour les Marches des libertés, samedi 28 novembre, partout en France

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Communiqué commun de la coordination « StopLoiSecuriteGlobale » (source Ligue des droits de l'homme - LDH) Nous appelons à participer aux Marches des Libertés organisées partout en France ce samedi 28 novembre 2020. A Paris, celle-ci aura lieu de 14h à 18h de la place de la République jusqu’à la place de la Bastille, sur laquelle un rassemblement se tiendra avec des prises de paroles d’artistes et de grandes voix des libertés. Nous vous invitons à marcher avec une croix X sur votre masque, symbolisant l’atteinte à la liberté d’expression. Après les rassemblements du 17 novembre à l’Assemblée nationale, du 21 novembre sur la place du Trocadéro et aux quatre coins du pays, réunissant des dizaines de milliers de personnes, le mouvement pour la liberté de l’information et pour le respect de l’État de droit et de nos libertés ne cesse de croître. Le ministre de l’Intérieur nous a reçu sans nous écouter. Face à cette politique autoritaire et au basculement possible dans un

Sécurité globale ? La nuit des longues matraques !

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(c) The Sun + France 24   (c) Mediapart     "C'est du jamais vu en France" pour Laurent Bortolussi, Pdg de LinePress, agence qui fournit toutes les TV françaises... (c) David Dufresne Réagissant, ce mardi, aux vidéos de l’évacuation ultraviolente par les forces de l’ordre, hier soir, d'un campement de migrants, place de la République, à Paris, de nombreuses personnalités demandent le retrait du projet de loi liberticide sur la sécurité globale, laquelle pénaliserait justement la diffusion de telles images. Place du Trocadéro, samedi 21 novembre 2020 / (c) Ishta UN ARTICLE DE LIBÉRATION Des images «extrêmement choquantes» et «insupportables».  Au lendemain de l’évacuation violente par les forces de l’ordre d’un campement éphémère de migrants place de la République, à Paris, les voix sont très nombreuses, notamment à gauche, à exprimer leur indignation. En cause : de nombreuses vidéos de

Sécurité globale VS Démocratie (suite)

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  Laurent Mauduit (Mediapart), au rassemblement du Trocadéro (Paris), le samedi 21 novembre 2020 / (c) Ishta "Un symbole de la démocratie" Communiqué de la Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels (CCIJP) La commission de la carte d'identité des journalistes professionnels, composée de journalistes et d'éditeurs de presse en activité dans tous les secteurs, tient à rappeler, dans le contexte actuel, une évidence. La carte de presse, délivrée sur des critères légaux, se suffit à elle-même pour démontrer sa qualité de journaliste professionnel sans autre formalité de quelque sorte, accréditation notamment (c'est vrai aussi en ces périodes de confinement). La CCIJP ajoute que si cette carte d'identité, document officiel, peut être montrée par exemple à tout membre des forces de l'ordre, elle ne doit en aucun cas être remise et laissée à des personnes étrangères à celle ou celui qui la détient. Attribut du statut de jo