Marche des libertés le 5 décembre, un déchaînement policier
Paris, le 5 décembre 2020 / (c) Ishta
La Marche des libertés, à Paris, samedi 5 décembre 2020, mobilisant
quelque 15.000 manifestants, a été sabotée par les provocateurs et les
milices de #Lallement, #Darmanin et #Macron, dès son départ de la porte
des Lilas.
J'ai vu, dès 15h25, les premiers "incidents" entre provos et brigades de répression des actions violentes motorisées (BRAV-M), de nombreux manifestants parfaitement inoffensifs pris au piège, gazés, suffocant, vomissant, hurlant de peur... Sans parler des agressions des "forces de l'ordre" sur des syndicalistes et militants de partis ou d'associations de défense des droits de l'homme, ni des intimidations et brutalités délibérées de certains CRS envers des journalistes (y compris "encartés")...
J'ai vu, dès 15h25, les premiers "incidents" entre provos et brigades de répression des actions violentes motorisées (BRAV-M), de nombreux manifestants parfaitement inoffensifs pris au piège, gazés, suffocant, vomissant, hurlant de peur... Sans parler des agressions des "forces de l'ordre" sur des syndicalistes et militants de partis ou d'associations de défense des droits de l'homme, ni des intimidations et brutalités délibérées de certains CRS envers des journalistes (y compris "encartés")...
Antoine Peillon, délégué syndical CGT
***
"De
fait, le cortège n’était pas encore parti que les forces de l’ordre se
sont mises en travers de la route, compactant la tête du défilé. Aux
manifestants qui demandaient si la manifestation allait pouvoir se
tenir, les policiers ne répondaient pas, suscitant quelques moments de
tension avant même le départ. Les policiers ont ensuite laissé
progresser les manifestants, en restant toutefois très proches, en
travers de la route et en s’arrêtant parfois, sans raison apparente, ce
qui provoquait de nouveaux regains de tension.
À
plusieurs reprises, les policiers bloquent le cortège et font l’objet
de jets de projectiles auxquels ils ripostent, avant que la
manifestation ne se bloque définitivement entre les stations
Saint-Fargeau et Pelleport. Il n’est que 15 h 30. Le nuage de gaz
lacrymogène envahit l’avenue. Une voiture brûle. À peine plus d’une
heure après le départ du cortège, la manifestation se délite déjà.
Un
manifestant, les yeux rougis. L’ami qui l’accompagne manque vomir : «
Je n’ai jamais vu ça. Tout était tranquille, et on s’est pris des gaz
sans raison, à très haute dose. » Jusque-là joyeux dans sa grande
majorité, le cortège entonne « Tout le monde déteste la police ! »."
Si la question de la liberté d’expression a monopolisé les débats, ce
texte (la PPL Sécurité globale) a une ambition bien plus large : celle de constituer un « continuum de sécurité »
allant des policiers nationaux et gendarmes jusqu’aux agents de
sécurité privée, en passant par les policiers municipaux et les gardes
champêtres...
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