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Affichage des articles associés au libellé violences policières

Vers l’insécurité globale ?

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La France en marche, peut-être, mais dans quel sens ?     Triste jour pour la démocratie. La loi dite de Sécurité globale a été adoptée hier par les députés par 75 voix contre 33.  Malgré les nombreuses et significatives mobilisations citoyennes pour défendre les libertés, notamment d’informer mais aussi de manifester et de débrayer (voir les billets publiés précédemment sur ce blog), surveillance vidéo 1 , reconnaissance faciale et recours aux drones seront désormais du côté de la police. Pardon, des polices, puisque la police publique et les polices municipales verront leurs prérogatives étendues. C’est peu dire que le risque d’impunité policière a rarement été aussi grand. Irions-nous lentement mais sûrement vers une insécurité globale si on refuse de « marcher droit » ? L’avenir le dira.   Reste que la coordination StopLoiSécuritéGlobale a annoncé hier un dernier recours pour éviter de glisser davantage vers un État potentiellement autoritaire : la saisine du

Marche des libertés le 5 décembre, un déchaînement policier

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Paris, le 5 décembre 2020 / (c) Ishta La Marche des libertés, à Paris, samedi 5 décembre 2020, mobilisant quelque 15.000 manifestants, a été sabotée par les provocateurs et les milices de #Lallement, #Darmanin et #Macron, dès son départ de la porte des Lilas. J'ai vu, dès 15h25, les premiers "incidents" entre provos et brigades de répression des actions violentes motorisées (BRAV-M), de nombreux manifestants parfaitement inoffensifs pris au piège, gazés, suffocant, vomissant, hurlant de peur... Sans parler des agressions des "forces de l'ordre" sur des syndicalistes et militants de partis ou d'associations de défense des droits de l'homme, ni des intimidations et brutalités délibérées de certains CRS envers des journalistes (y compris "encartés")...   Antoine Peillon, délégué syndical CGT  *** Très bon reportage de Manuel Jardinaud / Mediapart   "De fait, le cortège n’était pas encore parti que les forces de l’ordre se s

Retrait de la loi Sécurité globale : nouvelle Marche des libertés le 5 décembre

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    Marche des libertés du 28 novembre 2020 , à Paris / (c) Ishta La cacophonie la plus complète règne au sein du gouvernement et de la majorité parlementaire après l ’ annonce, ce lundi 30 novembre, de la réécriture intégrale de l ’ article 24 de la proposition de loi Sécurité globale. Pour faire bonne figure aux yeux de l ’ opinion après le succès sans précédent des mobilisations populaires du 28 novembre , le gouvernement et la majorité parlementaire tentent d’éteindre le feu qu ’ ils ont eux-mêmes allumé.   Ils essaient de sortir l ’ article 24 de la proposition de loi Sécurité globale... pour mieux inclure ses dispositions dans l'article 25 de la loi sur le séparatisme. Et les articles 21 et 22 sont toujours là, visant l'instauration d'outils de surveillance de masse. L ’ utilisation des drones avec caméras (article 22) menace la liberté d ’ expression et de manifestation et rend illusoire la protection des sources des journalistes et lanceur·ses d ’ alerte.

Immense foule (sentimentale) aux Marches des libertés

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  (c) Ishta À Paris, plus de 100.000 personnes (source Mediapart ; 200.000 selon les organisateurs) ont défilé samedi 28 novembre, pour dénoncer les violences policières et la dérive liberticide d'Emmanuel Macron et du gouvernement Castex. Dans tout le pays, ce sont donc plus de 200.000 citoyennes et citoyens (estimation de Mediapart encore ; 500.000 selon les organisateurs, 133.000 selon le ministère de l'Intérieur) qui ont manifesté contre la proposition de loi sur la sécurité globale, entre autres menées totalitaires de l’État français. (c) Ishta   Dans un communiqué, la coordination StopLoiSécuritéGlobale a souligné que "c’est le peuple de la liberté qui a marché dans toute la France pour dire au gouvernement qu’il ne veut pas de sa loi Sécurité Globale et qu'il refuse aussi la surveillance généralisée et les drones, qu’il veut pouvoir filmer et diffuser les interventions des forces de l’ordre...".   ***   A Lorient (56), par exemple, près de 3 000

La CGT appelle à participer aux Marches des libertés !

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Manifestation du 17 décembre 2019 , à Paris / (c) Ishta Liberté, égalité, fraternité ? Publié le 27 nov 2020 La CGT s’oppose au projet de loi de sécurité globale et a appelé ses organisations à participer aux initiatives, rassemblements et manifestations avec toutes les organisations syndicales, associatives et politiques qui défendent les droits humains et les libertés fondamentales dont celles d’informer et d’être informé. Après deux fortes initiatives les 17 et 21 novembre, la coordination #stopsecuritéglobale organise les marches des libertés contre les lois liberticides samedi 28 novembre. Des centaines de mobilisations sont prévues sur tout le territoire et la CGT y prendra toute sa place. L’indignation monte de jour en jour face à un gouvernement qui mène une politique de régressions sociales et qui profite d’une grave crise sanitaire pour multiplier des projets de lois libertici

Appel pour les Marches des libertés, samedi 28 novembre, partout en France

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Communiqué commun de la coordination « StopLoiSecuriteGlobale » (source Ligue des droits de l'homme - LDH) Nous appelons à participer aux Marches des Libertés organisées partout en France ce samedi 28 novembre 2020. A Paris, celle-ci aura lieu de 14h à 18h de la place de la République jusqu’à la place de la Bastille, sur laquelle un rassemblement se tiendra avec des prises de paroles d’artistes et de grandes voix des libertés. Nous vous invitons à marcher avec une croix X sur votre masque, symbolisant l’atteinte à la liberté d’expression. Après les rassemblements du 17 novembre à l’Assemblée nationale, du 21 novembre sur la place du Trocadéro et aux quatre coins du pays, réunissant des dizaines de milliers de personnes, le mouvement pour la liberté de l’information et pour le respect de l’État de droit et de nos libertés ne cesse de croître. Le ministre de l’Intérieur nous a reçu sans nous écouter. Face à cette politique autoritaire et au basculement possible dans un