La "sécurité globale" menace la liberté d'informer
Du 17 au 20 novembre, l’Assemblée nationale examinera la proposition de loi de "Sécurité globale", soutenue par le gouvernement. Si une telle loi entrait en vigueur en l’état, elle constituerait une grave atteinte au droit à l’information, à la liberté d’expression, au respect de la vie privée et à la liberté de manifestation. (c) Ishta Affaire Benalla , décès de Cédric Chouviat , croche-pied d’un policier à une manifestante, coups de poing d’un commissaire de police contre un Gilet jaune à Toulon, affaire Geneviève Legay , à Nice… Toutes ces violences policières, signalées et documentées par les médias ou les réseaux sociaux, n’existeraient plus avec la loi en préparation sur la sécurité globale au Parlement. A l’heure actuelle, l’ensemble des syndicats de journalistes (SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes, Info’Com-CGT et SGJ-FO), la Fédération internationale des journalistes, la Fédération européenne des journalistes, plus de 100 ONG de défense des droits de l’homme,