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Affichage des articles associés au libellé humanité

"Une dette est la perversion d’une promesse."

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  Hommage à David Graeber, mort le 2 septembre 2020, à Venise, à l’âge de 59 ans   « Il est plus que temps, je pense, de procéder à un jubilé de style biblique – un jubilé qui concernerait à la fois la dette internationale et la dette des consommateurs. Il serait salutaire parce qu’il allégerait quantité de véritables souffrances humaines, mais aussi parce qu’il serait notre façon de nous remémorer certaines réalités : l’argent n’est pas sacré, payer ses dettes n’est pas l’essence de la morale, ces choses-là sont des arrangements humains, et, si la démocratie a un sens, c’est de nous permettre de nous mettre d’accord pour réagencer les choses autrement. Il me paraît significatif que, depuis Hammourabi, les grands États impériaux aient invariablement résisté à ce type de politique. Athènes et Rome ont établi le paradigme : même confrontées à d’incessantes crises de la dette, elles n’ont voulu légiférer que pour arrondir les angles, adoucir l’impact, éliminer les abus évidents c

Le travail n’est pas une marchandise !

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Un grand merci à Alain Supiot qui nous a transmis son dernier livre en téléchargement libre , via le réseau des Convivialistes ! De quoi nourrir notre philosophie sociale et écologique ! "Ce n’est ni en défaisant l’État social ni en s’efforçant de le restaurer comme un monument historique que l’on trouvera une issue à la crise sociale et écologique. C’est en repensant son architecture à la lumière du monde tel qu’il est et tel que nous voudrions qu’il soit. Et, aujourd’hui comme hier, la clé de voûte sera le statut accordé au travail. Face à la faillite morale, sociale, écologique et financière du néolibéralisme, l’horizon du travail au XXI e  siècle est celui de son émancipation du règne exclusif de la marchandise. Comme le montre le cas du travail de recherche, les statuts professionnels qui ont résisté à la dynamique du Marché total ne sont donc pas les fossiles d’un monde appelé à disparaître, mais bien plutôt les germes d’un régime de travail réellement humain, q

Les propositions de la CGT pour le progrès social et environnemental

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Cerfs de Fontainebleau / (c) Ishta Semaine de 32h, nationalisation d'entreprises qui fabriquent des biens fondamentaux, relocalisation de la production, développement des transports collectifs... dans un document intitulé « Le progrès social et environnemental c'est possible et urgent ! », notre organisation développe ses propositions phares. L'objectif : créer le débat autour de ces sujets et peser dans le débat public. En plein pic épidémique, la pénurie de masques et les ruptures de médicament de réanimation ont montré, non seulement les impérities du gouvernement, mais aussi l'absurdité d'un système économique au service d'intérêts privés. La crise a mis en lumière et creusé encore plus profondément les inégalités économiques, sociales et  environnementales. Les belles paroles du début de crise - Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du m

Le progrès social et environnemental, c'est possible et urgent !

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La pandémie du Covid-19 frappe l’ensemble de la planète sans distinction de nationalité, d’origine ethnique ou sociale. Elle met en évidence les fractures entre les citoyens et les peuples (économique, sociale, environnementale, sanitaire, numérique…) Cette crise sanitaire donne à voir l’échec du mode de développement capitaliste fondé sur l’exploitation de l’être humain et de la nature. Les inégalités sociales et sanitaires sont plus que jamais évidentes et ce sont les populations les plus pauvres qui subissent de plein fouet les conséquences de cette pandémie. Selon l’ONG Oxfam, ce sont près de 500 millions de personnes supplémentaires qui vont basculer dans la pauvreté avec la crise – soit un retour en arrière de dix ans. Dans notre pays, le président de la République et le gouvernement ont fait régulièrement appel à l’unité nationale au nom de la lutte contre le virus. Le président a souvent fait référence à une situation de guerre pour justifier cette unité, en mémoire

Pour un accord de groupe sur LA TRANSITION

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Mardi 9 juin après-midi, la CGT Bayard a proposé, lors d'un comité social et économique (CSE) extraordinaire, l' ouverture d'une négociation, en septembre prochain, sur "la transition" du groupe Bayard-Milan , avec trois volets abordés en synergie : 1) La démocratie sociale (participation, coopération, dialogue, discussion, débat...) ; 2) la justice sociale (solidarité...) ; 3) la transition écologique : empreinte carbone (empreinte carbone du groupe, pollutions générées par notre industrie / papier, imprimeries..., gestion énergétique de nos locaux, consommables, alimentation bio et locale, etc .). Aujourd'hui, la CGT Bayard-Milan-BS souhaite négocier, dès la rentrée, un accord-cadre de groupe. Elle entend mener cette négociation en intersyndicale la plus large possible, en articulation étroite avec les "travaux" du CSE et de sa commission Transition, et avec la participation générale de tous les salariés du groupe. A suivre... Nous inscrivo