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Bientôt l’autodafé ?

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  (c) Ishta Le livre est un bien essentiel pour beaucoup. Mais le pouvoir a décidé le contraire. On y avait déjà pensé quand, dans le cadre de la pandémie Covid, il a été interdit de marcher dans la nature, d’entretenir les liens sociaux, de manifester puis de… danser. C’est au tour du livre d’être sur la sellette. Nous le savons, les libraires ont dû fermer comme d’autres commerces depuis le « re-confinement » décidé par le président de la République le 28 octobre dernier. Face à l’émoi suscité par cette mesure (plusieurs pétitions en ligne ont été lancées, notamment par les libraires et par le SNE, qui ont recueilli des dizaines de milliers de signatures), le gouvernement a ensuite décidé de fermer… les rayons livres des supermarchés. Les libraires se démènent avec courage depuis deux semaines pour organiser le « clique & collecte » quand dans le même temps les bibliothèques/médiathèques proposent de nouveau un service de « réservation ». Inutile de demander quel sera sans do

Un monde en mutation

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À l’heure où nous écrivons ces lignes, à quelques semaines du premier tour de l’élection des représentants du personnel de l’UES Milan presse-édition, nous abordons la deuxième vague de l’épidémie Coronavirus et un nouveau confinement se prépare. Nul doute que cette pandémie va nous marquer durablement.       " Les raisons de notre engagement : le collectif !". La manifestation parisienne contre la réforme des retraites, organisée par l'intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, Sud, Unef, UNL et CFE-CGC, avait rassemblé, samedi 11 janvier 2020, quelque 150.000 personnes. Au niveau national, le même jour, au moins 163 manifestations avaient mobilisé près d'un demi-million de manifestants. Photo : ISHTA   D’abord, parce que le confinement du 17 mars au 11 mai a permis à beaucoup d’entre nous d’espérer un « monde d’après » qui n’a pas pu se mettre en place. Pour le moment du moins... Ensuite, parce qu’au sein de l’entreprise, elle aura permis d’accélérer la négociat

Sous la plage, les pavés ?

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Lac de Naussac (Lozère) / (c) Ishta Les vacances approchent ! Nous vous souhaitons à toutes et à tous de bons moments de repos, de partage et d’évasion après ce début d’année 2020 si particulier. Chacun.e aura vécu différemment la pandémie, le confinement (en télétravail dégradé ou en activité partielle), le déconfinement et le retour dans l’entreprise. Nous avons aussi une pensée particulière pour toutes celles et ceux qui ont vu leurs proches emportés ou touchés par la maladie ces derniers mois. Autant dire que cet été sera particulier. Plus que d’habitude, cette période est bienvenue (même avec des gestes barrières). Pour s’aérer, bouger, se reposer. Ne penser à rien, ou au contraire faire le plein d’idées/envies nouvelles. Se centrer. Et reprendre des forces. Car nous en aurons besoin à la rentrée. D’abord, parce qu’une deuxième vague de l’épidémie n’est pas totalement exclue. Ensuite et surtout, parce que le contexte social risque de se durcir compte tenu de la crise économique

Le travail n’est pas une marchandise !

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Un grand merci à Alain Supiot qui nous a transmis son dernier livre en téléchargement libre , via le réseau des Convivialistes ! De quoi nourrir notre philosophie sociale et écologique ! "Ce n’est ni en défaisant l’État social ni en s’efforçant de le restaurer comme un monument historique que l’on trouvera une issue à la crise sociale et écologique. C’est en repensant son architecture à la lumière du monde tel qu’il est et tel que nous voudrions qu’il soit. Et, aujourd’hui comme hier, la clé de voûte sera le statut accordé au travail. Face à la faillite morale, sociale, écologique et financière du néolibéralisme, l’horizon du travail au XXI e  siècle est celui de son émancipation du règne exclusif de la marchandise. Comme le montre le cas du travail de recherche, les statuts professionnels qui ont résisté à la dynamique du Marché total ne sont donc pas les fossiles d’un monde appelé à disparaître, mais bien plutôt les germes d’un régime de travail réellement humain, q

Les propositions de la CGT pour le progrès social et environnemental

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Cerfs de Fontainebleau / (c) Ishta Semaine de 32h, nationalisation d'entreprises qui fabriquent des biens fondamentaux, relocalisation de la production, développement des transports collectifs... dans un document intitulé « Le progrès social et environnemental c'est possible et urgent ! », notre organisation développe ses propositions phares. L'objectif : créer le débat autour de ces sujets et peser dans le débat public. En plein pic épidémique, la pénurie de masques et les ruptures de médicament de réanimation ont montré, non seulement les impérities du gouvernement, mais aussi l'absurdité d'un système économique au service d'intérêts privés. La crise a mis en lumière et creusé encore plus profondément les inégalités économiques, sociales et  environnementales. Les belles paroles du début de crise - Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du m