Bientôt l’autodafé ?
(c) Ishta Le livre est un bien essentiel pour beaucoup. Mais le pouvoir a décidé le contraire. On y avait déjà pensé quand, dans le cadre de la pandémie Covid, il a été interdit de marcher dans la nature, d’entretenir les liens sociaux, de manifester puis de… danser. C’est au tour du livre d’être sur la sellette. Nous le savons, les libraires ont dû fermer comme d’autres commerces depuis le « re-confinement » décidé par le président de la République le 28 octobre dernier. Face à l’émoi suscité par cette mesure (plusieurs pétitions en ligne ont été lancées, notamment par les libraires et par le SNE, qui ont recueilli des dizaines de milliers de signatures), le gouvernement a ensuite décidé de fermer… les rayons livres des supermarchés. Les libraires se démènent avec courage depuis deux semaines pour organiser le « clique & collecte » quand dans le même temps les bibliothèques/médiathèques proposent de nouveau un service de « réservation ». Inutile de demander quel sera sans do