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Affichage des articles associés au libellé capitalisme

Cher Père Noël

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À quand un vrai Noël, et pour tous ? ©  Ishta Cher Père Noël, Cela fait longtemps que je ne t’ai pas écrit, même si l’on m’accuse souvent de croire en toi. Les syndicalistes sont des doux rêveurs et des utopistes, c’est bien connu. Cette année, pourtant, tout est différent. Avec la crise sanitaire mondiale Covid-19, l’inévitable casse économique qu’elle entraîne et les règles sanitaires plus ou moins drastiques selon les pays, on se prend presque à regretter les fins d’année du monde d’avant. Ne me fais pas dire ce que je ne dis pas : la folie consumériste ne manque pas, c’est même plutôt une bonne chose que la situation permette une prise de conscience dans ce domaine. Quoi de plus important, en effet, que d’être ensemble, de partager un repas, des discussions – même si elles sont parfois musclées dès que l’on parle « politique » ? En cette veille de trêve des confiseurs, j’ai bien sûr une pensée particulière pour tous les malades et tous ceux qui ont perdu des proches ces de

Un monde en mutation

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À l’heure où nous écrivons ces lignes, à quelques semaines du premier tour de l’élection des représentants du personnel de l’UES Milan presse-édition, nous abordons la deuxième vague de l’épidémie Coronavirus et un nouveau confinement se prépare. Nul doute que cette pandémie va nous marquer durablement.       " Les raisons de notre engagement : le collectif !". La manifestation parisienne contre la réforme des retraites, organisée par l'intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, Sud, Unef, UNL et CFE-CGC, avait rassemblé, samedi 11 janvier 2020, quelque 150.000 personnes. Au niveau national, le même jour, au moins 163 manifestations avaient mobilisé près d'un demi-million de manifestants. Photo : ISHTA   D’abord, parce que le confinement du 17 mars au 11 mai a permis à beaucoup d’entre nous d’espérer un « monde d’après » qui n’a pas pu se mettre en place. Pour le moment du moins... Ensuite, parce qu’au sein de l’entreprise, elle aura permis d’accélérer la négociat

Des mesures sanitaires, sociales et écologiques plutôt que la restriction des libertés

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La crise a des conséquences désastreuses pour les plus précaires. Un dispositif d'urgence devrait être mis en place, estime un collectif de syndicats et d'associations : de la gratuité des masques à la réquisition des logements habitables pour les sans-abris et les mal-logés. Le 24 avril 2020. Action de la Fondation de l'Armée du salut, à Paris Nord (75) et en Seine-Saint-Denis (93), à partir des locaux de la porte des Lilas. Hélio Borges (voir photos précédentes ) exprime sa "tristesse" et sa révolte, au squat du collectif de sans-papiers Schaeffer (30, rue de Valmy, La Courneuve / Seine-Saint-Denis) où il est venu livrer ses bananes. Photo : ISHTA

"Une dette est la perversion d’une promesse."

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  Hommage à David Graeber, mort le 2 septembre 2020, à Venise, à l’âge de 59 ans   « Il est plus que temps, je pense, de procéder à un jubilé de style biblique – un jubilé qui concernerait à la fois la dette internationale et la dette des consommateurs. Il serait salutaire parce qu’il allégerait quantité de véritables souffrances humaines, mais aussi parce qu’il serait notre façon de nous remémorer certaines réalités : l’argent n’est pas sacré, payer ses dettes n’est pas l’essence de la morale, ces choses-là sont des arrangements humains, et, si la démocratie a un sens, c’est de nous permettre de nous mettre d’accord pour réagencer les choses autrement. Il me paraît significatif que, depuis Hammourabi, les grands États impériaux aient invariablement résisté à ce type de politique. Athènes et Rome ont établi le paradigme : même confrontées à d’incessantes crises de la dette, elles n’ont voulu légiférer que pour arrondir les angles, adoucir l’impact, éliminer les abus évidents c